Exposition de Henri MACCHERONI

20 juin 2014 - 19 juillet 2014
Henri MACCHERONI illustre « Le Rêve de Lilith » de Bertrand Roussel

Avec cet ouvrage, Henri Maccheroni met fin à sa série des vanités, prolonge l’exposition qui lui était consacrée en 2010 au Musée de paléontologie humaine de Terra Amata et confirme ses préoccupations artistiques et sociales essentielles que sont l’archéologie, la femme et la mort.

Il réalise, pour ce faire, une série de collages d’Eves préhistoriques et contemporaines sur fond de crâne peint ou découpé, cette figure de mort, intrigante, fascinante, qui tisse un lien implacable dans le déroulement de la
vie et l’évolution de l’humanité. Sans mort, pas de germination, pas de vie, pas d’évolution, peut-être pas d’art pour Henri Maccheroni.

L’exposition qui accompagne la sortie de ce portfolio est consacrée à sa série dite « Archéologie du signe », sur laquelle sont intervenus, entre autres, Michel Butor avec « Tarot » et Jean-François Lyotard avec « La Partie
de peinture », deux livres de haute bibliophilie.

 

Henri MACCHERONI illustre « Enfants de Chimère » de Claude Louis-Combet

« Ils ne me connaissaient pas, ils ne m’avaient jamais vue, ceux qui ont parlé de moi comme d’une figure purement imaginaire, un animal composite, assemblant en lui, vaille que vaille, le lion, la chèvre et le dragon, dans une
grande production de feu et flammes et de souffle méphitique – une bête, autrement dit, essentiellement contre-nature, rebutante et néfaste. »

Voilà comment débute le récit de Claude Louis-Combet… et la monstruosité supposée de ces enfants a donné bien du mal à notre ami Henri Maccheroni qui s’est résolu à graver de sympathiques monstres dans le lino avant de leur ôter la vie de deux traits de plume sanguinolents.

Ainsi, quatre linogravures rehaussées illustrent ce nouveau Musée de Poche ; elles ne sont plus totalement « équivalences » graphiques, mais presque illustrations, et nous dévoilent un nouvel aspect de l’oeuvre d’Henri Maccheroni.

Henri MACCHERONI illustre « Voyage à Tipasa » de Michel Butor et Yves Ughes

Invité pour un travail photographique sur des sites archéologiques par le Musée du Bardo à Alger, Henri Maccheroni ne pouvait manquer de visiter le site archéo-floral de Tipasa, dans les pas d’Albert Camus, dont nous fêtons le centenaire cette année.

Il en a ramené un ensemble de photographies qui doivent faire l’objet d’une série d’expositions, dont la première se tiendra à la Médiathèque de Contes au mois d’avril de cette année, et ont suscité une belle production littéraire,
dont ce nouveau Musée de Poche n’est qu’un premier élément.

Quatre photographies analogiques l’illustrent, toutes signées par l’artiste, les exemplaires de tête étant enrichis d’un dessin original à la plume.

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Dès les années 70 Max Charvolen travaillait la toile brute, libérée du châssis, par des jeux de découpes, de renversements et déjà l’importance du rapport entre œuvre et espace de monstration apparaissait. Depuis de nombreuses années l’œuvre colle à l’espace...

À la belle matineuse

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Cet ouvrage est illustré de 5 pièces originales différentes, parcourant ainsi en partie l’œuvre d’Henri Maccheroni : 2 photographies de ruines et d’architecture, 1 dessin de sexe, 1 blason et 1 Egypte bleue – Texte d’Alain Freixe