Exposition de Martin MIGUEL

7 décembre 2018 - 6 janvier 2019

Martin Miguel s’est toujours dit peintre même si ses bétons nous le font voir comme un sculpteur, car il ne faut pas confondre le support de sa peinture avec le volume de la sculpture.

Quand il réfléchit aux premiers gestes de l’art, qu’il part sur les traces des peintures et gravures rupestres, il reconstruit le support, en béton, l’anime de dessins tracés par le cordeau et les pigments naturels… quand on lui parle d’édition, il fabrique lui-même son papier à partir de chutes vierges pour préserver la pureté de la bibliophilie, et le dessin surgira d’un fil de fer rouillé – fer à béton, bien sûr.

Il peut aussi utiliser le papier journal pour fabriquer un support qui a non seulement déjà servi, qui préexiste, mais qui s’inscrit dans le temps et l’histoire, et de proche en proche, il ne perd pas le cordeau qui lui sert de fil conducteur.

Martin MIGUEL illustre :

« … et la mémoire rêve d’en rêver » texte de Raphaël MONTICELLI
« Valse » de Françoise ORIOT