La peinture de PASO, d’essence expressionniste, est quasiment aussi violente que peut l’être l’Iliade même si l’on peut souvent lire derrière cette force la trop humaine fragilité des êtres, leur douceur, leur tendresse et leur abandon – Explosion des couleurs, déstructuration de la figure disant la violence de la guerre. Paso illustre de 4 sérigraphies un tournant crucial de l’Iliade avec la mort de Patrocle qui suit un sursaut Achéen dans le combat sous l’œil bienveillant de Héra et l’aide de Poséidon – cette mort de Patrocle qui va désoler Achille mais l’amener à combattre.