Henri MACCHERONI

L’aventure artistique qui nous lie est une histoire d’hésitation, d’amitié et d’archives.

Nous nous connaissions, de loin, depuis longtemps… nous avions des amis communs, parfois amitiés d’élection – c’est le cas de Francis Roux, décédé en 1980, avec lequel Henri à commencé à peindre, l’été, dans un grenier, alors qu’ils avaient 17 ou 18 ans, et dont je n’ai découvert l’existence que quelques années après sa mort par l’intermédiaire de Gérard Rucker. Au début des années 90, j’achetais quelques peintures de Francis, et, dans un des lots, je tombais aussi sur de petites pièces d’Henri Maccheroni ; alors, je creusais, et j’écoutais ce que ces anciens amis d’Henri et de Francis pouvaient me dire. Tout cela est resté enfermé dans le même carton et y est toujours.

C’est en 2010 qu’Henri a franchi la porte de la galerie sur les conseils répétés de Raphaël Monticelli, et nous nous sommes reconnus comme les vieux amis de loin que nous étions. Il nous fallait encore rattraper le temps perdu et une sorte d’urgence éditoriale s’est emparée de nous.

Après une première participation à l’ouvrage des vingt ans de la galerie, Henri Maccheroni a sorti des profondeurs de ses archives un manuscrit de Robert Rovini – il dormait là depuis 40 ans, et Robert avant de disparaitre avait fait promettre à Henri qu’un jour il le publierait en l’accompagnant de ses œuvres. Cette édition a été le point d’orgue de notre collaboration, un long et minutieux travail de typographie pour respecter la mise en page de l’auteur et 600 encres originales d’Henri.

Puis nous avons déroulé l’édition d’ouvrages sur des textes de Jean Khalfa, Bertrand Roussel, Michel Butor, Yves Ughes, Claude Louis-Combet, Bernard Noël et Alain Freixe, illustrés par Henri d’originaux, de collages, linogravures, photos argentiques ou les mêmes rehaussées. Et le temps était trop court, d’autres projets sont restés inachevés…

Enfin, autre histoire d’archives, nous avons célébré la mémoire d’Henri Maccheroni en 2020 en éditant « En-feux » – projet d’un livre d’artiste découvert dans les archives déposées par Henri, de son vivant, à l’IMEC.

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À la belle matineuse

Cet ouvrage est illustré de 5 pièces originales différentes, parcourant ainsi en partie l’œuvre d’Henri Maccheroni : 2 photographies de ruines et d’architecture, 1 dessin de sexe, 1 blason et 1 Egypte bleue – Texte d’Alain Freixe

Sexual Stones

Ces sexual stones sont des photos de sexe de femme découpées et retouchées pour les transformer en pierres – Texte d’Alain Freixe

« En-feux»

Projet de livre d’artiste inédit, retrouvé dans les archives
de l’IMEC…